11 novembre 2007
Les amis, c'est formidable, par Ninon
Voilà. Grâce à Maldo, ce blog que vous aimez tant est enfin rentré de vacances.
Comme quoi on ne peut pas à la fois crocheter des maniques, faire la cuisine, sublimer son existence et être tordante, enfin il faut parfois faire des pauses (oh, le clown ! ) (non, en fait, ça ne s'est pas du tout arrangé).
Mon fils a même eu 7 ans pendant ce temps-là. Le 22 octobre, comme d'habitude (TOUTE LA JOURNEE JE VAIS JOUER A FAIRE SEMBLANT§§§) (je vous prie de m'excuser, c'est l'émotion) (ou ce joyeux petit fronton 2004)
J'ai proposé un vrai défi, un peu comme l'année dernière. A la fin, on en était venus à élaborer théoriquement une sorte de gratte-ciel pyramidal chocolat framboises. Je savais que j'allais bricoler ça avec la recette de la Reine de Saba de Françoise Bernard (vous noterez l'importance de l'ordre d'arrivée chez le complément du nom), il était question de cimenter le tout avec une sorte de meringue suisse dotée de marbrures vertes (je suis toujours la mêre du même enfant) et de déployer une escadrille de magnifiques framboises calibrées sur le faîte de la chose, et sur les étages inférieurs.
Le prix de la neuve framboise parisienne fin octobre incitant plutôt à la recréation immédiate du gang des postiches, ce lundi 22 octobre, vers 17h, j'ai passé la porte de mon nouveau Picard (oui, entre les Kaiserschmarren et maintenant, j'ai déménagé, mais pas très loin. Mais ça change tout) munie de mon enfant fraîchement entré dans l'âge de raison (et avec toutes ses dents, c'est important de le souligner).
Nous arrivons à l'approche du congélateur à fruits. J'avais déjà en main un paquet magnifique de framboises entières quand cet enfant, la tête dans le congélateur voisin, s'exclama : "Maman ! C'est pas la peine de t'embêter, j'aime autant ce gâteau au chocolat, là, tu sais, celui qui croque en bas ?"
La voie de la raison ? (je veux dire, la mienne, enfin, il serait temps)
Je n'ai même pas discuté. J'ai dit "oui, quelle bonne idée", comme si je ne venais pas de mettre mon orgueil de pâtissière dans ma poche avec mon foulard rose (oui, celui avec des têtes de mort) par-dessus.
Le temps de rentrer, de faire la maligne avec les Smarties, je n'ai pas non plus retrouvé les bougies généralement affectées à cet usage, égarées dans le déménagement (oui bien sûr qu'il y a encore des cartons, vous rigolez ou bien ?).
Néoréaliste demandant l'impossible, opus I :
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